Antsirabe sous la pluie
Nous avions projeté de nous rendre à Antsirabe, environ 170 km au sud de Tana. La route était belle bien que très sinueuse. Le soleil était très présent, comme à son habitude.
En route nous avons vu le paysage changer, devenir (encore !) plus vert. Les rizières ondulaient autour de nous. J’ai regretté de ne pas avoir pris de photo, mais nous roulions sans doute un peu trop vite, pressés que nous étions d’arriver. Rien de spécial à noter, sinon que nous avons échappé à un nombre impressionnant de contrôles de gendarmerie, et croisé un troupeau de zébus sur la route.
J’ai tout de même profité d’une « escale technique » pour capturer un superbe arbuste « Madagascar » à fleurs rouges, qui pousse ici à l'état sauvage
Une pause casse-croûte un peu plus loin...
Nous voilà arrivés à Antsirabe. Ce qui frappe c'est le nombre de pousse-pousse (le plus grand nombre par habitant du pays). C'est vrai, la ville est située dans une cuvette entourée d'anciens volcans, et le terrain est très plat.
Nous avons tenté notre chance aux Thermes, très réputés, mais entre l'heure d'ouverture de la caisse, le retard de la préposée et l'impossibilité de retrouver la clé qui ouvrait son local, nous avons renoncé. C'est aussi ça, Madagascar... :)
Nous sommes donc allés nous rafraîchir et nous restaurer (j'ai l'impression que les Malgaches ont toujours faim...)
Pendant le repas une pluie torrentielle s'est abattue, nous forçant à nous réfugier à l'intérieur.
Cathy fait semblant de fumer...
La pluie était un bon prétexte pour nous offrir un "rhum arrangé" à la vanille... A se damner !
Nous nous sommes finalement remis en route, traversant Antsirabe sous des trombes d'eau
Comme on était venus jusqu'ici, on a poussé jusqu'au lac Andraikiba (Andjikib'), mais avec du soleil ç'aurait été mieux...
Après ça nous nous sommes remis en route pour le retour. Sur le chemin, un chariot à zébus est venu violemment heurter notre voiture. Première réelle confrontation avec l'autre réalité de Madagascar : le conducteur de l'attelage était clairement en tort, mais que pouvait-on exiger d'un homme qui ne pouvait même pas s'offrir de chaussures ? Un attroupement de villageois, tous clairement du côté de leur camarade, se formait. Nous sommes partis.
L'autre fait notable est le triple contrôle par les forces de l'ordre que nous avons subi, chaque fois à quelques kilomètres de distance. Au retour nous n'y avons pas échappé... Un avis personnel : les embouteillages et embarras de circulation sont déjà suffisamment importants pour ne pas en rajouter par ces contrôles un peu tâtillons...