Ambohimanga
Nous sommes allés manger à trois à La Belle Epoque, un restaurant avec jardin surplombant le lac Anosy et le centre de Tana.
Ma nièce Cathy et son fiancé, Satry, étaient mes compagnons de table.
Jolie vue sur le lac et les collines
Belle fleur de Madagascar se détachant des autres... :)
Clairement cette fleur-là, un peu fanée, n'est pas d'origine locale...
Puis nous sommes allés visiter Ambohimanga, l'une des douze colllines, toutes royales et sacrées, entourant Tana. Ambohimanga (prononcer "Ammebouillemanng"), la colline bleue, a été classée au patrimoine mondial.
Cathy s'est gentiment proposée de rehausser le niveau de ce cliché...
Anciennement cette colline, résidence d'été du roi Andrianampoinimerina, était interdite aux blancs et aux cochons. A présent les blancs sont admis à condition de payer 25 x le prix d'entrée des Malgaches. Je n'ai pas réussi à connaître le prix d'entrée pour les cochons...
Nous sommes arrivés sur la vaste esplanade devant le palais royal. C'est là que le roi rassemblait la population. Des règles strictes codifiaient l'emplacement dévolu à chacun : d'un côté les nobles, et de l'autre le peuple. De manière générale, la symbolique occupait une part importante. Ainsi, les nombres 3, 5, 7, 9 et 12 étaient considérés comme sacrés.
Photos-souvenirs (côté "nobles") devant un arbre tourmenté par les vents
La colline est partculièrement exposée aux intempéries
Des sacrifices de zébus avaient régulièrement lieu sur cette esplanade. Selon les croyances traditionnelles, ces animaux avaient été "choisis" par la divinité en raison de leur robe (rouge et blanc) et d'autres critères.
Nous sommes rentrés par la Porte Royale, autrefois réservée au seul souverain.
Les murs en sont badigeonnés à l'oeuf.
Enclos pour le zébu du sacrifice
Le palais du roi, modèle de sobriété comparé aux pavillons de la reine
Dans le même ordre d'idée, le bain du roi est tout petit comparé à celui de la reine
Ce canon servait à appeler le peuple à se rassembler
Rizière épousant la forme de l'île
Un arc-en-ciel pour nous dire au revoir...
A la sortie nous remarquons l'énorme disque qui devait barrer l'entrée (basse et étroite) de la première enceinte
Pour une information moins subjective que la mienne : http://le.phoenix.mg.voila.net/patrimoine/ambohimanga.html