La gestion de l'eau
A Tsararivotra l'apport régulier d'eau aux plantes dans cette région semi-désertique est essentiel. Il faut donc chercher l'eau puis forer des puits. Dans cette région qui reste très traditionnelle (le riz reste décortiqué au pilon), le recours à un sourcier est habituel.
Lorsque l'eau est trouvée, le puits est creusé et des buses sont moulées et descendues dans le sol, de manière à éviter le comblement.
Voici une image de soleil couchant sur notre route pour terminer ce bref article.
J'ai parlé dans Tsararivotra des dégâts causés par la pratique des brûlis. Dans ma volonté d'éviter les postures pédantes j'ai peut-être été trop concis, en omettant de signaler que c'est bien sûr la déforestation sauvage de l'île qui est la principale responsable de l'érosion. Les forêts, avec leurs arbres aux racines profondes et leur humus naturel formé par les feuilles et branches mortes, étaient un puissant rempart contre l'érosion.
Pour ceux d'entre vous qui souhaitent en savoir plus, voici quelques articles sur la question :
http://membres.multimania.fr/madatourisme/deforest.htm
http://fr.wildmadagascar.org/kids/20-environment-deforestation.html
http://membres.multimania.fr/deforestmada/
http://wwf.panda.org/fr/wwf_action_zones/madagascar_nature/programme_holistique/